Dans le cadre du CDDC « La citoyenneté illustrée en Stop Motion « , les 6b étaient le 13 novembre dernier à Beauvais avec Mme Brière et Mme Bouvier. Au programme :
- Projection le matin à l’ASCA du film « Le château solitaire dans le miroir » de Keiichi Hara, d’après le roman original de Mizuki Tsujimura
Dans ce film d’animation Kokoro est une collégienne victime de harcèlement, qui développe petit à petit une phobie scolaire. Un jour elle traverse le miroir de sa chambre qui s’est mis à scintiller, et se retrouve dans un château avec 6 autres ados. Une reine-louve leur indique qu’ils ont un an jour pour jour pour trouver une clé qui leur permettra d’exaucer un seul voeu. Kokoro, elle, voudrait retrouver intacte son amitié avec Moe, dont les harceleuses l’ont isolée. Mais petit à petit elle va découvrir qu’un point commun la lie aux six autres locataires intermittents du château : aucun d’eux ne va plus à l’école. Ils décident de s’entraider.
« Le château solitaire dans le miroir » a été un point d’appui important pour poursuivre la réflexion des élèves sur le harcèlement scolaire, les notions d’égalité, de respect et d’esprit d’équipe au coeur de leur projet !
- L’après-midi, les Archives Départementales de l’Oise nous avaient préparé un atelier sur la mixité à l’école, du début du XXème siècle aux années 1970.
Les élèves ont pu travailler sur des documents authentiques pour mesurer le temps nécessaire à ce grand changement… inachevé !
Noé repère les matières enseignées en 1920 qui n’existent plus aujourd’hui 
Ecole des filles à Elincourt-Sainte-Marguerite au début du XXe siècle : toutes sont en jupe 
Des Prix réservés aux garçons 
Kara étudie le livret scolaire d’une école de garçons
Même si aujourd’hui l’école publique est mixte en France, les 6B ont pu observer que spontanément ils avaient tendance à se regrouper par genre. Et Mme Brière n’a pas manqué de leur faire remarquer qu’au CDI, ce sont systématiquement un grand nombre de garçons qui demandent à pouvoir utiliser les PC, là où les filles ont davantage tendance à se censurer… Bref, sur le chemin de la mixité, il reste du travail !