On a travaillé sur Dado en français, arts plastiques, et EMI. On a fait des recherches à partir du site dédié à l’artiste. On a travaillé sur ses oeuvres et on a créé une fresque avec Mme Lounana sur laquelle nous avons dessiné plein de monstres pour imiter l’oeuvre créée par Dado dans la Chapelle Saint-Luc de Gisors. Dado est un artiste monténégrin, il habitait au moulin d’Hérouval près de Montjavoult. Dado peint essentiellement des monstres car il a eu une enfance traumatisante avec la seconde guerre mondiale. Donc il représente sa colère, sa tristesse sur ses tableaux, qui sont foisonnants, chaotiques et très colorés. Les oeuvres de Dado nous ont paru parfois effrayantes, parfois drôles, et elles nous ont donné plein d’idées pour créer les monstres de nos histoires.
D’après Pola, Maylis, Thurian et Michelle.
Le lundi 1er février, Corentin, conteur et musicien, et Elodie, régisseuse, sont venus nous apporter un spectacle. Il s’appelle Les Oubliés. L’histoire des Oubliés raconte l’histoire de Zozo, un petit garçon différent des autres. Son monde est bizarre : les habitants font tous pareil au même moment, ils mangent pareil, ils s’habillent pareil, ils regardent la même chaîne de télévision. Ils n’ont pas de liberté. Dans cette ville un mur sépare le monde d’avant des Oubliés, et le monde de Zozo où tout est très simple. Les moments qui nous ont marqué sont le début quand Zozo est à l’école, et la fin quand Zozo reconnaît son père qui est en train de lancer des avions en papier de l’autre côté du mur, pour dire aux Oubliés qu’il ne les oublie pas.
D’après Tristan, Mathys, Léo D et Matthia
Après le spectacle la semaine de stage avec Corentin, Mme Bouvier, Mme Lounana et Mme Brière a pu commencer. Le lundi après-midi, nous avons fait des échauffements et des jeux, que nous avons ensuite poursuivis un peu chaque jour avant de démarrer les ateliers d’écriture orale. Il y avait les échauffements respiratoires : ils servent à se détendre et à parler plus fort.
Il y avait aussi les jeux de confiance pour être plus à l’aise ensemble sur scène : par exemple, en binôme, un élève appuie sur la tête de l’autre qui a les yeux fermés et se laisse guider.
On a aussi fait des jeux de réflexe et de concentration (le jeu du samouraï), des percussions corporelles que nous avons réutilisées pour le spectacle. Notre jeu préféré a été le dernier jeu de la semaine, un jeu pour s’adapter à un rythme de plus en plus rapide.
D’après Agathe, Amaëlle, Célia, Oscar et Kylian.
Pour créer nos histoires nous n’avons jamais écrit, c’était très nouveau pour nous de le faire uniquement à l’oral. Au tout début on a constitué nos groupes et on a réfléchi ensemble à ce qu’était un monstre. Chacun a pu parler de son monstre. Le lendemain on a vraiment commencé à réfléchir à une histoire en nous inspirant du monstre de chacun dans le groupe. Au début notre histoire durait 30 secondes, et à la fin elle durait 5 minutes, parce qu’au fur et à mesure on l’a enrichie grâce aux conseils de Corentin quand on passait sur le plateau. Entre temps, on travaillait en groupe avec nos trois professeures, pour répéter nos histoires et peindre nos monstres pour le décor.
Le premier groupe racontait l’histoire d’Eliot qui avait les mêmes peurs que son père. Un jour il rencontre le monstre-qu’on-ne-voit-pas, et s’aperçoit qu’il n’est pas effrayant du tout. Le monstre ne croit pas lui-même faire peur. Eliot lui donne des conseils pour effrayer ses copains et sa famille.
Le deuxième groupe racontait l’histoire d’Arilesse, petite fille harcelée à l’école à cause de sa gentillesse, et qui devient amie avec des monstres qui vont finir par prendre sa défense.
Le troisième groupe racontait l’histoire de Théo qui, petit, découvre qu’il a un monstre qui va l’aider à grandir en lui donnant de bons et de mauvais conseils. Ce monstre est familial, et son petit frère en hérite à la fin de l’histoire.
Le quatrième groupe racontait l’histoire de Léon, qui, pour prouver à ses copains que les monstres existent vraiment, décide de placer des pièges dans sa chambre. Une fois qu’il a piégé tous les monstres il poste leurs photos ridicules sur les réseaux sociaux et plus personne n’a peur des monstres.
D’après Aurore, Lou-Ann, Anna et Mélisa.
Le vendredi, jour du spectacle, on a commencé par faire une « allemande », c’est à dire une répétition où on enchaîne juste les déplacements. Puis on a fait un filage de tout le spectacle : on a enchaîné les histoires, les chansons et le final avec les percussions corporelles. Célia qui était aux lumières a appris à régler et varier les effets visuels. Avant le premier spectacle, où étaient invités les élèves de 6ème D, nous nous sentions stressés et nous avions le trac d’avoir un trou. A la fin nous nous sentions soulagés, et nous avons enchaîné de manière plus détendue avec le spectacle devant les 6èmes B et des adultes du collège. Les retours ont été positifs. Une élève de 6ème B nous a dit que c’était courageux de notre part de faire le spectacle !
Après la récréation nous avons rangé le matériel et nous avons fait un débrief de la semaine et des deux spectacles.
D’après Tessa, Emilien, Jules et Léo L